Une Convention Collective Nationale est un accord écrit négocié entre une ou plusieurs organisations syndicales représentatives de salariés et une ou plusieurs organisations professionnelles d’employeurs.
Cet accord peut prévoir, entre autres :
Il vise généralement à améliorer les dispositifs de droit commun.
La majorité des entreprises et donc la majorité des salariés dépend d’une convention collective particulière (comme la coiffure, les services automobiles, …).
A NOTER : Les CCN sont identifiables via un code unique appelé « IDCC » attribué par le Ministère du Travail.
Aussi, en l’absence de dispositions conventionnelles et d’obligations au niveau de l’employeur, le salarié devait souscrire un contrat individuel auprès d’un assureur pour être couvert et rembourser des soins de santé, au-delà de ce que la Sécurité sociale rembourse.
Désormais, et ce depuis le 1er janvier 2016, tous les salariés du secteur privé doivent être couverts par un contrat de complémentaire santé collectif et obligatoire comprenant un niveau minimal de garanties, quelle que soit la taille de l’entreprise.
En effet, l’ANI a fixé un niveau minimum de remboursement, c’est le “panier minimum de soins”.
L’employeur ne peut pas proposer une complémentaire santé en dessous de ces garanties.
Le contrat proposé par l’employeur doit, entre autres, prévoir :
Par ailleurs, l’ANI a instauré l’obligation pour l’employeur de financer au moins 50 % du coût de la couverture obligatoire mise en place au sein de l’entreprise.
Les partenaires sociaux des branches professionnelles négocient des accords de branche portant sur les frais de santé afin de prendre en considération les spécificités de la branche d’activité et donc d’adapter les obligations légales au besoin de la branche.
Ainsi, par exemple, un accord frais de santé peut mettre en place un niveau de garanties supérieur à celui prévu par l’ANI ou encore imposer une participation patronale allant au-delà des 50 % minimum de la cotisation afférente à la couverture du salarié.
A NOTER : Certaines professions dépendent d’une CCN pour lesquels les partenaires sociaux ne se sont pas encore accordés sur les frais de santé. C’est le cas par exemple de :
Cette procédure, effectuée à la demande des syndicats ou à l’initiative du Ministère, a pour effet de rendre obligatoire l’accord à l’ensemble des employeurs entrant dans son champ d’application professionnel et territorial, sans pour autant que l’employeur soit adhérent à un syndicat signataire.
NB : La conformité du régime avec les obligations conventionnelles relève de la compétence du juge prud’homal. Un salarié pourrait décider, à titre individuel, de saisir les Prud’hommes pour solliciter l’application des avantages issus de la convention collective auxquels il peut prétendre.
Si l’entreprise dépend de plusieurs secteurs d’activité, l’employeur choisit pour tous ses salariés la convention la plus pertinente à appliquer en fonction de l’activité principale de la société :
Ces procédures de recommandation, labellisation et référencement n’ont aucune force contraignante ; ainsi, les entreprises sont libres de choisir leur organisme de complémentaire santé.
Elles doivent, toutefois, veiller à respecter les conditions minimales qui ont été décidées au sein de la branche.
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