Santé mentale en entreprise : prévention collective contre le bore-out et le burn-out pour une Qualité de Vie au Travail (QVCT) optimale

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Au travail, les risques psychosociaux et pathologies liées sont souvent rencontrés. Afin d’éviter ces phénomènes de burn-out, bore-out ou brown-out, il est primordial d’instaurer une politique QVCT pérenne et une culture d’entreprise positive. Découvrons comment y arriver et en quoi la prévention collective contribue-t-elle au bien-être en entreprise. Communiquer, soutenir et accompagner sont les mots clés. Nos conseillers BtoB M comme Mutuelle vous guident et vous apportent quelques conseils pour prendre soin de la santé mentale de vos collaborateurs.
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Qu’est-ce que le burn-out, le bore-out et le brown-out ?

Comment reconnaître les signes d’un épuisement mental chez un employé, qu’il soit stressé, épuisé, démotivé, et pouvant amener à une dépression ?

 

Burn-out : stress et surcharge de travail

Ce sont les principales causes du burn-out. Lorsque la personne se sent dépassée et que le stress engendré est de trop longue durée. Le burn-out est le syndrome de l’épuisement professionnel. C’est un trouble psychique qui résulte d’un stress chronique dans le cadre du travail et peut se traduire par :

  • une fatigue permanente
  • une humeur dépressive
  • une attitude agressive
  • des répercussions physiques (nous y reviendrons plus bas)

Pour ne pas laisser le burn-out s’installer, il est essentiel de repérer les signaux d’alerte et d’en avertir la hiérarchie à temps. L’objectif est d’opérer des changements organisationnels et de mettre en place des mesures de prévention efficaces avant que le point de non-retour ne soit atteint.

 

Bore-out : entre ennui et démotivation

À l’inverse du burn-out, un collaborateur peut souffrir de bore-out lorsqu’il occupe un poste sur lequel il y a peu (ou plus) de responsabilités, avec une répétition de tâches ou un véritable manque d’intérêt dû à la monotonie du travail. Il en résulte alors un épuisement psychologique par l’ennui et engendre :

  • une diminution de l’engagement au travail
  • une dévalorisation de soi, un repli
  • la perte de la sensation d’accomplissement au travail
  • un manque d’attention, une procrastination
  • une déshumanisation des clients/collègues, une attitude cynique

Pour éviter le bore-out, l’important est de remotiver le salarié avec un plan de formation pour le faire évoluer et pourquoi pas réorganiser les équipes pour plus de pluralité ! Un collaborateur qui souffre de bore-out a surtout besoin d’un nouveau challenge à relever…

 

Brown-out : quand le travail n’a plus de sens

Se sentir inutile, effectuer des tâches sans en voir l’intérêt, juger son travail absurde au point de perdre tout courage et confiance en soi… voici quelques-unes des manifestations du syndrome de brown-out, qui sévit silencieusement dans le monde du travail.

  • des erreurs professionnelles, des oublis
  • des difficultés à réaliser plusieurs tâches à la fois
  • la dévalorisation de ses compétences professionnelles
  • un détachement anormal pour le métier, l’entreprise
  • un isolement

Pour ne pas laisser le salarié sombrer, l’important est de redonner une vision d’ensemble (raison, impact et utilité) et du pourquoi il le fait, sans oublier de le récompenser et de solliciter sa créativité sans oublier son feedback ! C’est au niveau de l’organisation même du travail et de la culture managériale que cela se joue.

 

Quels sont les facteurs de risques et les conséquences de la souffrance au travail ?

L’existence des risques psychosociaux (RPS) au travail représente aujourd’hui un véritable danger sur la santé mentale, mais aussi physique.

 

Les causes de l’épuisement mental au travail

Outre les facteurs organisationnels (répartition des tâches, ressources disponibles, etc.), le manque de reconnaissance et la pression professionnelle peuvent engendrer un stress ainsi qu’un désengagement des équipes. À cela s’ajoutent divers éléments qui favorisent les risques psychosociaux et pénalisent la santé mentale collective comme :

  • le harcèlement moral
  • la surcharge de travail
  • les tensions entre collègues
  • les disparités dans l’entreprise
  • les objectifs confus ou impossibles
  • l’insécurité de l’emploi
  • le manque d’autonomie

 

Les conséquences du stress professionnel sur la santé 

En plus des tensions mentales, les risques psychosociaux au travail peuvent amener à des problèmes de santé et notamment à des pathologies avérées. Le burn-out, bore-out et brown-out peuvent engendrer des troubles :

  • émotionnels (tristesse, pleurs, agressivité, isolement…)
  • cognitifs (mémoire, capacité de concentration…)
  • physiques (fatigue, maux de ventre, mal de dos, migraines, vertiges, problèmes gastro-intestinaux, infections, tensions musculaires…)
  • physiologiques (sommeil, alimentation, addictions…)

Pour l’entreprise, ces risques psychosociaux entraînent de l’absentéisme, des arrêts de travail, une chute de la productivité, un désengagement des collaborateurs voire des démissions. Pour éviter ces problématiques, découvrons la bonne conduite !

 

Quelles sont les meilleures pratiques de prévention collective en entreprise ?

Analysons les impacts d’une culture d’entreprise positive sur la santé mentale des employés et comment accompagner ces derniers vers plus de félicité.

 

Sensibilisation, communication et promotion de la QVCT

Une bonne communication et un accompagnement personnalisé contribuent à la prévention des RPS. Parmi les victimes, presque la moitié d’entre elles affirment avoir manqué d’accompagnement de la part de leur manager. Soyez disponible pour vos équipes et n’hésitez pas à organiser des points réguliers avec elles, mais aussi de façon individuelle. Le management bienveillant (sans en faire de trop) est donc essentiel : être à l’écoute, reconnaissant, vigilant et prévenant.

 

Les moyens et stratégies de coping pour le bien-être en entreprise

Un programme de santé mentale peut être établi au sein de votre entité et s’articuler autour de stratégies appelées “coping”. L’objectif est de solutionner les problématiques et rétablir le dialogue social en entreprise via :

  • coping actif cognitif (analyse logique et recadrage positif)
  • coping comportemental (recherche d’activités et décharge émotionnelle)
  • coping évitant (acceptation connue et résignée)

Dans ce cadre, pourquoi ne pas proposer des horaires de travail flexibles et/ou du télétravail ? Cela peut participer à l’épanouissement de chacun et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.

Vous pouvez aussi organiser des événements de team building pour souder les équipes et encourager une culture d’entreprise positive. L’intérêt est de renforcer les liens entre chacun et de valoriser l’humain.

Enfin, la gestion du temps et la mise en place de politiques de gestion du stress permettent d’éradiquer ce fléau afin :

  • d’adapter la charge de travail en fonction des ressources
  • de donner la possibilité aux salariés de s’exprimer
  • de permettre aux salariés d’utiliser pleinement leurs compétences
  • d’informer régulièrement les salariés sur la stratégie de l’entreprise
  • de former le personnel encadrant
  • d’introduire de nouveaux outils pour gagner en efficience

Bon à retenir : le droit à la déconnexion doit aussi être promu afin d’encourager les salariés à réellement couper avec le travail en dehors des heures de bureau.

 

Retour d’arrêt maladie : les points clés pour réintégrer un salarié

Une prise en charge adaptée pour les collaborateurs revenant d’arrêt maladie est essentielle. En retour de burn-out, il est primordial de rétablir la confiance avec l’employé et de lui assurer une reprise sereine. L’objectif est de le réintégrer avec un suivi personnalisé et de ne pas reproduire les schémas du passé.

Après que le management ait analysé et étudié les raisons de l’épuisement mental du salarié, il est conseillé :

  • de réorganiser sa charge de travail et trouver un accord organisationnel
  • d’adopter un leadership bienveillant et redonner de l’assurance
  • de proposer un accompagnement individuel pour la gestion du stress

Pour accompagner au mieux un salarié fragilisé, l’entreprise doit établir un planning de reprise adapté, veiller à instaurer un climat de confiance et préparer les managers. Ce n’est qu’en activant ces 3 leviers que les organisations éviteront tout risque de « rechute » et amélioreront la qualité de vie au travail de la personne.

 

Le rôle des services RH, du manager et de la médecine du travail est crucial pour assurer le bien-être en entreprise. Nos conseillers M comme Mutuelle sont à vos côtés pour vous accompagner dans votre démarche de prévention et soutenir votre politique QVCT afin d’améliorer la santé mentale de vos salariés et éviter ces risques psychosociaux.