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Comment reconnaître les signes d’un épuisement mental chez un employé, qu’il soit stressé, épuisé, démotivé, et pouvant amener à une dépression ?
Ce sont les principales causes du burn-out. Lorsque la personne se sent dépassée et que le stress engendré est de trop longue durée. Le burn-out est le syndrome de l’épuisement professionnel. C’est un trouble psychique qui résulte d’un stress chronique dans le cadre du travail et peut se traduire par :
Pour ne pas laisser le burn-out s’installer, il est essentiel de repérer les signaux d’alerte et d’en avertir la hiérarchie à temps. L’objectif est d’opérer des changements organisationnels et de mettre en place des mesures de prévention efficaces avant que le point de non-retour ne soit atteint.
À l’inverse du burn-out, un collaborateur peut souffrir de bore-out lorsqu’il occupe un poste sur lequel il y a peu (ou plus) de responsabilités, avec une répétition de tâches ou un véritable manque d’intérêt dû à la monotonie du travail. Il en résulte alors un épuisement psychologique par l’ennui et engendre :
Pour éviter le bore-out, l’important est de remotiver le salarié avec un plan de formation pour le faire évoluer et pourquoi pas réorganiser les équipes pour plus de pluralité ! Un collaborateur qui souffre de bore-out a surtout besoin d’un nouveau challenge à relever…
Se sentir inutile, effectuer des tâches sans en voir l’intérêt, juger son travail absurde au point de perdre tout courage et confiance en soi… voici quelques-unes des manifestations du syndrome de brown-out, qui sévit silencieusement dans le monde du travail.
Pour ne pas laisser le salarié sombrer, l’important est de redonner une vision d’ensemble (raison, impact et utilité) et du pourquoi il le fait, sans oublier de le récompenser et de solliciter sa créativité sans oublier son feedback ! C’est au niveau de l’organisation même du travail et de la culture managériale que cela se joue.
L’existence des risques psychosociaux (RPS) au travail représente aujourd’hui un véritable danger sur la santé mentale, mais aussi physique.
Outre les facteurs organisationnels (répartition des tâches, ressources disponibles, etc.), le manque de reconnaissance et la pression professionnelle peuvent engendrer un stress ainsi qu’un désengagement des équipes. À cela s’ajoutent divers éléments qui favorisent les risques psychosociaux et pénalisent la santé mentale collective comme :
En plus des tensions mentales, les risques psychosociaux au travail peuvent amener à des problèmes de santé et notamment à des pathologies avérées. Le burn-out, bore-out et brown-out peuvent engendrer des troubles :
Pour l’entreprise, ces risques psychosociaux entraînent de l’absentéisme, des arrêts de travail, une chute de la productivité, un désengagement des collaborateurs voire des démissions. Pour éviter ces problématiques, découvrons la bonne conduite !
Analysons les impacts d’une culture d’entreprise positive sur la santé mentale des employés et comment accompagner ces derniers vers plus de félicité.
Une bonne communication et un accompagnement personnalisé contribuent à la prévention des RPS. Parmi les victimes, presque la moitié d’entre elles affirment avoir manqué d’accompagnement de la part de leur manager. Soyez disponible pour vos équipes et n’hésitez pas à organiser des points réguliers avec elles, mais aussi de façon individuelle. Le management bienveillant (sans en faire de trop) est donc essentiel : être à l’écoute, reconnaissant, vigilant et prévenant.
Un programme de santé mentale peut être établi au sein de votre entité et s’articuler autour de stratégies appelées “coping”. L’objectif est de solutionner les problématiques et rétablir le dialogue social en entreprise via :
Dans ce cadre, pourquoi ne pas proposer des horaires de travail flexibles et/ou du télétravail ? Cela peut participer à l’épanouissement de chacun et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Vous pouvez aussi organiser des événements de team building pour souder les équipes et encourager une culture d’entreprise positive. L’intérêt est de renforcer les liens entre chacun et de valoriser l’humain.
Enfin, la gestion du temps et la mise en place de politiques de gestion du stress permettent d’éradiquer ce fléau afin :
Bon à retenir : le droit à la déconnexion doit aussi être promu afin d’encourager les salariés à réellement couper avec le travail en dehors des heures de bureau.
Une prise en charge adaptée pour les collaborateurs revenant d’arrêt maladie est essentielle. En retour de burn-out, il est primordial de rétablir la confiance avec l’employé et de lui assurer une reprise sereine. L’objectif est de le réintégrer avec un suivi personnalisé et de ne pas reproduire les schémas du passé.
Après que le management ait analysé et étudié les raisons de l’épuisement mental du salarié, il est conseillé :
Pour accompagner au mieux un salarié fragilisé, l’entreprise doit établir un planning de reprise adapté, veiller à instaurer un climat de confiance et préparer les managers. Ce n’est qu’en activant ces 3 leviers que les organisations éviteront tout risque de « rechute » et amélioreront la qualité de vie au travail de la personne.
Le rôle des services RH, du manager et de la médecine du travail est crucial pour assurer le bien-être en entreprise. Nos conseillers M comme Mutuelle sont à vos côtés pour vous accompagner dans votre démarche de prévention et soutenir votre politique QVCT afin d’améliorer la santé mentale de vos salariés et éviter ces risques psychosociaux.