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Un aidant familial accompagne au quotidien un proche en situation de dépendance. Il joue un rôle essentiel dans la prise en charge des personnes malades, handicapées ou dépendantes, et ce, en complément du rôle de celui des médecins et des aidants professionnels. L’aidant familial est souvent un proche parent : conjoint, enfant, petit-enfant, frère ou sœur… Soutien moral, aide aux tâches domestiques (courses, ménages, repas) ou aide administrative, accompagnement lors des rendez-vous médicaux ou même surveillance quotidienne… Les missions de l’aidant familial sont multiples.
D’après le baromètre des aidants 2019, la France compterait plus de 11 millions d’aidants familiaux, soit un français sur 6. Et ce chiffre pourrait doubler d’ici 2060 avec le vieillissement de la population et sa conséquence directe : l’accroissement de la dépendance. 57% d’entre eux seraient des femmes et 81% auraient moins de 65 ans. Et surtout, plus de la moitié d’entre eux le font en parallèle de leur travail. 1 aidant sur 4 déclare même consacrer plus de 20 heures à aider un proche. Tous ces chiffres traduisent la lourde implication de l’aidant familial au quotidien.
Comment être reconnu comme aidant familial ?
Devenir aidant familial est souvent une décision imposée liée à une perte d’autonomie d’un proche. Plus de 54% des aidants ignorent même qu’ils le sont. Bonne nouvelle : depuis la loi d’adaptation de la société au vieillissement de 2016, le rôle d’aidant d’un proche est reconnu par l’État. Cependant, le statut d’aidant n’existe pas en tant que tel.
Être aidant familial au quotidien oblige à jongler entre vie d’aidant, vie professionnelle et sociale. Cette implication n’est pas sans conséquences psychologiques, physiques ou sociales. Heureusement, des structures sont là pour écouter, conseiller, informer les aidants familiaux, comme :
Les lieux d’échanges, les points d’information, les plateformes de répit ou encore les cafés des aidants permettent d’accompagner les aides familiaux et rompre leur isolement.
Les structures dédiées aux aidants familiaux sont de véritables mines d’information : le GRATH (groupe de réflexion et réseau pour l’accueil temporaire des personnes en situation de handicap), la fondation France répit, l’association française des aidants ou encore la plateforme du gouvernement dédiée aux personnes âgées et aidants familiaux.
Les organismes spécialisés sont aussi là pour vous informer selon les différentes dépendances, comme :
– les MDPH (maisons départementales des personnes handicapées) ou les CCAS (centres communaux d’action sociale) pour les personnes en situation d’handicap ;
– les conseils départementaux, les CLIC (centres locaux d’information et de coordination gérontologique), les CCAS (centres communaux d’action sociale) pour les personnes âgées de plus de 60 ans en situation de dépendance.
Des formations sont ouvertes aux aidants familiaux, que ce soit autour des thèmes comme le handicap, la maladie d’Alzheimer ou encore leur rôle auprès du proche dépendant. L’association française des aidants a même lancé une formation en ligne de 6 modules de 20 minutes sur des thématiques comme la relation au quotidien avec son proche, la conciliation entre vie d’aidant et vie personnelle…
Un suivi médical est important, surtout si vous rencontrez des problèmes d’insomnie, de surmenage ou de stress. 44% des aidants évoquent leurs difficultés à concilier vie personnelle et professionnelle avec leur rôle : vous n’êtes pas isolé. N’hésitez pas à faire part de votre situation d’aide familiale à votre médecin traitant !
Même si le statut d’aidant familial n’existe pas en tant que tel, des compensations sont possibles selon les conditions financières et les situations familiales.
Des déductions fiscales sont possibles si vous partagez des frais comme ceux d’un hébergement en EHPAD ou si vous hébergez sur le long terme votre proche. Renseignez-vous auprès du service des impôts.
Vous pouvez être rémunéré comme aidant familial et devenir ainsi aidant familial salarié. Juridiquement, vous êtes considéré comme exerçant un travail auprès d’un particulier, avec contrat de travail et jours de congés. Votre proche doit cependant bénéficier d’aides financières spécifiques, comme l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou la prestation de compensation du handicap (PCH). Attention, ce dispositif ne s’applique pas aux aidants familiaux conjoints, concubins ou pacsés !
Vous devez vous absenter pour raisons personnelles ? Vous souhaitez vous libérer un peu de temps libre ou vous partez en vacances ? Vous en avez le droit et ça s’appelle le droit au répit. L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) permet de financer certains frais d’accueil. Renseignez-vous.
M comme Mutuelle est aussi là pour les aidants familiaux.
Mise à disposition d’un auxiliaire de vie, écoute et prise en charge psychologique, recherche de prestataires… Nous accompagnons les aidants familiaux en incluant dans notre contrat de santé un service d’assistance disponible 24 h/24 et 7j/7.
Vous êtes aidant familial et souhaitez souscrire un contrat de santé adapté à votre situation ?
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