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Il est parfois difficile de comprendre et reconnaître ce qu’est le handicap, comment le définir. Doit-il être lié à une maladie à proprement dit ? Tentons d’expliquer et de différencier les cas de déficience pour les individus reconnus comme invalides.
Sans parler de gravité, de raison ou bien d’hérédité, le handicap pourrait s’expliquer par une déficience, pouvant engendrer une perte d’autonomie et donc la dépendance d’autrui. Autrement dit, le handicap s’apparente à l’altération des fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques chez une personne. Les affections longue durée (ALD, telle qu’une maladie dégénérative) peuvent en être une des causes ou bien le résultat d’un handicap.
Mais comment le handicap est-il reconnu chez un individu ?
Si nous nous attardons sur la définition de l’OMS, le handicap concerne toute personne “[…] dont l’intégrité physique ou mentale est passagèrement ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l’effet de l’âge ou d’un accident, en sorte que son autonomie, son aptitude à fréquenter l’école ou à occuper un emploi s’en trouvent compromises.”
Le handicap regroupe plusieurs pathologies, visibles et/ou invisibles. Il peut résulter d’une maladie (comme le cancer) et engendrer différents troubles, comme mentionné plus tôt, les ALD peuvent être la conséquence du handicap.
Même si le diagnostic peut s’avérer complexe, et nécessitera toujours l’avis médical d’un professionnel de santé.
La Sécurité sociale a recensé les différents handicaps en 6 catégories :
Comme dit plus tôt, notre pays reconnaît et considère le handicap à travers plusieurs critères, mais régit surtout ce statut par un texte de loi. Découvrons comment s’articulent les différents parcours de soins et à travers quelles institutions ils sont menés.
Pour favoriser l’accès aux soins, l’inclusion des personnes handicapées et renforcer les aides apportées aux familles, l’Etat a missionné diverses institutions comme la Maison Départementale pour les Personnes Handicapées (MDPH) via un plan d’action.
L’accès aux soins pour les personnes en situation de handicap a été renforcé par un avenant à la Convention médicale, signé le 30 juillet 2021. Le gouvernement en fait donc une de ses priorités.
Plusieurs réformes et textes de loi facilitent, par exemple, l’ouverture des droits aux individus invalides ou encore le soutien apporté aux aidants.
De nombreuses directives ainsi que des projets ambitieux régissent donc la feuille de route pour cette année comme :
L’objectif global du gouvernement est de promouvoir les dispositifs de maintien en milieu ordinaire qu’ils soient matériels, financiers et humains.
S’ajoutent aux précédentes aides d’autres prestations de soutien aux personnes touchées par un handicap ou à leur famille :
NB : La commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) est l’organisme de référence qui décide des droits de la personne handicapée.
Les aides sont nombreuses, cumulables, et accordées en fonction de la situation de chacun. On peut donc s’y perdre dans tous ces acronymes et démarches ! Retenons-les dans les grandes lignes et surtout, que de se rapprocher des services compétents est la meilleure solution.
NB : D’autres aides peuvent aussi être accordées pour l’aménagement du logement, les déplacements et l’aide-animalière.
Terminons sur la reconnaissance du handicap chez les enfants et les seniors. Quelles sont les principales démarches à effectuer selon l’individu concerné et les aides possibles pour tous.
Comme pour les adultes, c’est toujours la CDAPH qui est chargée de reconnaître le handicap. L’essentiel est donc de se tourner vers la MDH la plus proche de chez vous afin de débuter les démarches.
Les aides financières pouvant se cumuler sont : AEEH, PCH et AJPP.
Côté enseignement, l’enfant peut être entouré pour effectuer sa scolarité (auxiliaire, matériel adapté…) et être inscrit dans une unité localisée pour l’inclusion scolaire (Ulis) ou dans un établissement régional d’enseignement adapté (Erea) de la primaire jusqu’au lycée. En études supérieures, c’est le service dédié de l’établissement qui prendra alors le relais.
NB : des mesures de protection pour les mineurs sont aussi applicables dans le cas où les parents ne seraient plus en mesure de le faire.
Les personnes âgées de plus de 60 ans peuvent bénéficier d’une aide particulière appelée APA (allocation personnalisée d’autonomie), mais qui ne peut pas se cumuler avec l’APH. On parle souvent de choix entre ces deux indemnités lorsque le handicap touche un individu dans une tranche d’âge plus avancée.
Notez également que l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) peut être versée mensuellement par le Carsat aux retraités résidant en France et ayant de faibles ressources.
Enfin, le versement de l’ASH (aide sociale à l’hébergement), peut être recalculé si l’obligation alimentaire s’applique. Cette particularité consiste à aider matériellement des membres de sa famille dans le besoin, comme envers nos grands-parents. Après étude, le conseil départemental peut mettre à contribution les obligés alimentaires pour financer une partie des frais de maison de retraite.
NB : l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) remplace désormais l’ancienne appellation du “minimum vieillesse”.
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