Résultante de multiples causes qui peuvent être provoquées ou aggravées par les conditions de travail, les troubles musculo-squelettiques peuvent entraîner une incapacité de travail à terme. Pour éviter d’en arriver à des situations extrêmes avec leurs salariés, les entreprises doivent prendre le devant par des actions de prévention des risques professionnels. Quelles sont les pathologies les plus fréquentes, comment identifier les facteurs de risque et surtout comment les prévenir ? M comme Mutuelle vous aide à mieux comprendre le « nouveau mal du siècle ».
* Source Santepubliquefrance .
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Douleurs localisées ou gêne fonctionnelle, les troubles musculo-squelettiques, les TMS font partie des maladies professionnelles les plus courantes. M comme Mutuelle vous explique cette pathologie.
Douleurs ou gêne au niveau des articulations des membres supérieurs : poignet, coude, épaule, de la colonne vertébrale : rachis ou des membres inférieurs : genou ? Ce sont sans doute des troubles musculo-squelettiques, ou TMS, pathologies qui affectent les muscles, les tendons, les nerfs comme les articulations. Ces TMS peuvent avoir des causes multiples mais le contexte professionnel joue souvent un rôle dans leur apparition ou leur aggravation. C’est pourquoi ils sont reconnus comme des maladies professionnelles pouvant entraîner un arrêt maladie, un arrêt de travail de longue durée voire une incapacité de travail.
Les TMS apparaissent souvent progressivement et touchent essentiellement les membres supérieurs et le dos. On y trouve :
Les TMS sont rarement liés à une seule cause mais résultent plutôt d’un ensemble de facteurs de risque extra et/ou intra-professionnels.
Même s’ils peuvent être d’origine individuelle (fragilité physique ou psychologique personnelle, activités extra-professionnelles), les facteurs professionnels de risque de trouble musculo-squelettiques sont clairement avérés classant ainsi un bon nombre de ces TMS au tableau des maladies professionnelles. Un trouble musculo-squelettique est par ailleurs rarement le fait d’un seul facteur déclenchant mais plutôt la combinaison de multiples facteurs de risque.
Dans l’entreprise, on peut regrouper ces facteurs en trois grandes familles :
Selon le poste occupé, le salarié peut être soumis à un ou plusieurs facteurs et c’est la combinaison de ces éléments identifiés qui mène inéluctablement à l’apparition, au maintien ou à l’aggravation de TMS, conséquences directes donc des conditions de travail.
La prévention des TMS au travail nécessite une implication de l’ensemble de l’entreprise et une démarche à long terme.
Obligation de l’employeur envers ses salariés, la prévention des risques professionnels couvre tous les risques sécurité et santé auxquels le salarié peut être exposés dans son activité professionnelle. Et donc bien sûr les troubles musculo-squelettiques.
Dans ce cadre, l’employeur doit donc pouvoir identifier les facteurs contraignants pouvant mener à des troubles musculo-squelettiques, faire un état des lieux des TMS les plus répandus dans sa structure et mettre en place des actions de prévention des TMS.
Une action de prévention globale se fera alors en 3 temps :
Plusieurs actions peuvent être envisagées par l’employeur afin de limiter les facteurs pouvant engendrer des troubles musculo-squelettiques :
Cette liste est loin d’être exhaustive, mais balaye les actions que les entreprises ont à mettre en place dans la majorité des cas.
Alors qu’ils concernent bien sûr et avant tout la personne physique qu’est le salarié, en affectant sa santé et parfois son moral, les troubles musculo-squelettiques avérés en entreprise peuvent également en perturber le bon fonctionnement.
Le développement de TMS peut engendrer :
Au-delà de l’obligation légale imposée par le Code du Travail, il est donc primordial pour un employeur de veiller à la bonne santé et à la sécurité de ses salariés par une démarche de prévention des risques TMS.
Face à la nécessité pour les entreprises de s’inscrire dans une démarche de prévention des risques TMS, l’Assurance Maladie a réagi par la mise en place d’aides.
Enjeu majeur pour toutes les entreprises, la démarche de prévention des TMS peut s’avérer difficile pour une PME. Pour aider les petites entreprises à déployer les ressources humaines et financières nécessaires pour remplir cet objectif, l’Assurance Maladie a instauré des aides financières.
Alors qu’ils concernent bien sûr et avant tout la personne physique qu’est le salarié, en affectant sa santé physique et parfois son moral, les troubles musculo-squelettiques avérés en entreprise peuvent également en perturber le bon fonctionnement.
Le développement de TMS peut engendrer :
Au-delà de l’obligation légale imposée par le Code du Travail, il est donc primordial pour un employeur de veiller à la bonne santé et à la sécurité de ses salariés par une démarche de prévention des risques TMS. Cela a un coût, parfois difficile à supporter pour les petites et moyennes entreprises.
Consciente des difficultés des PME à faire face aux dépenses de prévention des TMS, l’Assurance Maladie a instauré 2 aides financières, plafonnées à 25 000 €, pour soutenir les démarches de prévention des TMS des entreprises de moins de 50 salariés.
Les aides de l’assurance maladie visent le financement de diagnostic, de plan d’actions et de matériel :
A condition d’avoir signé une convention nationale d’objectifs avec l’Assurance Maladie-Risques professionnels, les entreprises de moins de 200 salariés peuvent établir un contrat de prévention avec leur caisse régionale. Ce contrat signé pour 4 ans définit les objectifs de l’entreprise en matière de prévention des risques TMS ainsi que les aides financières apportées.
Pour plus d’infos, rendez-vous sur le site dédié de l’Assurance Maladie TMS Pros.
Ou sur le site CARSAT Nord Picardie
Notre service prévention M comme Mutuelle peut vous aider dans vos actions de prévention des risques TMS. Contactez-nous !
Pour en savoir plus
sur les Troubles musculo-squelettiques : Infographie TMS
sur la prévention sécurité et santé au travail : La prévention côté employeur