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La loi oblige les entreprises à proposer une mutuelle collective et à prendre en charge une partie des frais.
Une mutuelle d’entreprise est une assurance collective souscrite par l’employeur pour tous ses salariés. Elle permet une prise en charge des frais de santé, tels que :
En tant qu’employeur, vous avez l’obligation de souscrire une mutuelle d’entreprise. Ainsi, l’entreprise prend en charge au moins 50 % de la cotisation, tandis que l’autre moitié est à la charge des salariés.
Nouveaux employés, en CDD ou en intérim, chaque collaborateur doit avoir accès à la mutuelle collective.
Certaines mutuelles proposent même la portabilité, c’est-à-dire le maintien gratuit de la couverture santé, pour les salariés partant à la retraite.
La mutuelle est maintenue pour éviter des frais de santé au salarié.
En vertu de la convention collective, l’employeur doit maintenir la mutuelle d’entreprise pendant toute la durée de l’arrêt maladie. Il doit donc continuer à payer sa part de la cotisation, même si le salarié n’est pas présent sur le lieu de travail. Le salarié doit également continuer à payer sa part de la cotisation, souvent déduite directement de son salaire brut, à moins que la convention collective ne prévoie une exonération.
Si l’employé est en arrêt de travail pour maladie, il a droit à des Indemnités journalières (IJ) qui sont versées sous conditions de cotisations avec un délai de carence. Le montant de ces indemnités varie en fonction de son salaire. Il peut également percevoir des indemnités complémentaires. Le maintien intégral de son salaire varie selon la convention collective.
Pour être indemnisé durant les 6 premiers mois de son arrêt maladie, l’employé doit répondre, au moment de l’interruption, à l’une des conditions suivantes :
Le salarié doit satisfaire à l’une des exigences suivantes :
Si l’arrêt maladie dure plus de 90 jours, le maintien de salaire peut être complété par une indemnité versée par l’organisme de prévoyance de l’entreprise. Cette indemnité, appelée « complément de salaire », est versée en complément des IJ de la Sécurité sociale.
Le montant du complément de salaire dépend des dispositions de la convention collective et des garanties souscrites par l’entreprise auprès de son organisme de prévoyance.
Elle représente un complément non négligeable pour un arrêt pour ITT ou une invalidité.
Contrairement à la complémentaire santé, aucune loi n’oblige un employeur à souscrire une garantie de prévoyance collective. Toutefois, elle est obligatoire pour tous les cadres, quel que soit le secteur d’activité ou la taille de l’entreprise.
Pour les salariés non-cadres, une convention collective ou un accord de branche peut imposer l’adhésion obligatoire à une prévoyance. Dans cette situation, toutes les entreprises appartenant aux secteurs d’activités concernés sont tenues de souscrire à une protection collective au profit de leurs employés. Si toutefois aucune prévoyance collective n’était prévue pour vos salariés, vous pouvez toujours informer vos collaborateurs de leur droit à souscrire par eux-mêmes une assurance prévoyance individuelle.
En cas d’ITT ou d’invalidité, la prévoyance collective peut verser des indemnités journalières au salarié en complément des IJ et du complément de salaire. Le montant des indemnités dépend des dispositions de la convention collective et des garanties souscrites par l’entreprise.
Lors d’un arrêt de travail d’un collaborateur, il est essentiel de l’informer et de l’accompagner dans ses démarches.
Il est important de communiquer avec votre salarié en arrêt de travail pour l’accompagner dans ses démarches et répondre à ses questions. Vous devez lui expliquer les démarches à suivre pour bénéficier du maintien de salaire, des indemnités journalières de la Sécurité sociale et du complément de salaire.
Vous devez également expliquer à votre salarié comment seront remboursés ses frais médicaux et comment fonctionne le maintien de salaire. Il est important de lui donner toutes les informations nécessaires pour qu’il puisse gérer au mieux sa situation.
Enfin, il est primordial d’éviter certaines erreurs dans la gestion de l’arrêt maladie d’un salarié. Vous ne devez pas rompre le contrat de travail d’un salarié en arrêt maladie, sauf en cas de faute grave ou de motif économique. Vous ne devez pas non plus exercer de pression sur votre salarié pour qu’il reprenne le travail avant la fin de son arrêt maladie.
Les employeurs ont l’obligation de souscrire une mutuelle d’entreprise pour leurs salariés. Il est important de noter que les règles et les garanties peuvent varier en fonction de la convention collective applicable à votre entreprise. Lorsqu’un salarié se retrouve en congé maladie, qui plus est de longue durée, il est impératif de l’accompagner pour qu’il continue à bénéficier de sa couverture santé et le cas échéant de tout ou partie de son salaire.