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Décryptons la faculté qu’a notre organisme à transformer les calories en énergie pour alimenter nos organes, cellules et fonctions cérébrales.
Le métabolisme de base (aussi appelé basal) permet à l’organisme de convertir les nutriments en énergie afin d’assurer ses fonctions vitales au repos. Ce processus chimique, appelé le catabolisme, permet au corps d’assimiler et transformer les calories en carburant pour le bon fonctionnement cérébral, cellulaire, sanguin, respiratoire, digestif et musculaire.
En plus du métabolisme basal, on distingue 2 autres types de métabolisme :
Le métabolisme diffère d’une personne à l’autre selon le sexe, la génétique, la taille, le poids et la masse musculaire. Par exemple, plus le corps est musclé, plus le métabolisme est rapide. On parle de taux métabolique élevé (lorsque l’organisme brûle rapidement les calories) ou faible (quand le corps a tendance à stocker les graisses).
L’assimilation de nutriments en quantité convenable est vitale. Il est nécessaire d’ingérer un nombre de calories journalier suffisant en fonction des besoins énergétiques liés à son mode de vie et à l’activité physique exercée. Le métabolisme répond à des besoins incompressibles tels que :
Stop aux idées reçues, au lien entre métabolisme/minceur, et aux régimes alimentaires drastiques qui justement ralentissent et dérèglent le métabolisme basal. Les carences alimentaires bouleversent le processus et le corps a alors tendance à stocker. L’important est de s’alimenter correctement et suffisamment pour le bon fonctionnement de l’organisme et rester en bonne santé.
Comment se manifeste un métabolisme dit “lent”, quelles en sont les raisons et les conséquences sur la santé ?
On parle de métabolisme lent lorsque l’organisme ne brûle pas assez de calories, mais qu’il a plutôt tendance à les stocker et donc à produire moins d’énergie. On associe facilement le métabolisme à la perte ou la prise de poids, alors qu’il ne résulte pas seulement de l’alimentation, mais de bien d’autres critères. Cette mécanique biologique est dite innée, puisque liée à la génétique : le métabolisme d’un bébé dépend et reste le même que la mère.
Hormis cette mécanique propre à chacun, le processus métabolique peut cependant ralentir sous l’influence :
En cas de doutes, un test du taux métabolique au repos peut s’effectuer chez un médecin si plusieurs de ces symptômes vous alertent :
L’alimentation n’est pas la seule variable pour avoir un métabolisme sain, et la solution n’est certainement pas de manger moins, mais bien de prendre soin de soi.
En mangeant de façon intuitive et à sa faim, vous apporterez tous les nutriments nécessaires à votre métabolisme. Il est possible de se faire accompagner par un diététicien pour réapprendre à bien manger et booster son métabolisme, et en attendant, voici quelques aliments à privilégier et d’autres à éviter :
Il est vivement recommandé de pratiquer une activité physique régulière pour maintenir un métabolisme sain et préserver sa santé. Le fait de marcher minimum 30 minutes par jour et de pratiquer une autre discipline au moins 2 fois par semaine y contribue. Les sports d’endurance, favorisant le cardio, sont recommandés comme :
Comme dit plus tôt, un taux de cortisol élevé peut dérégler le métabolisme. Des techniques de relaxation comme la sophrologie, la méditation & le yoga.
Veillez également à la qualité de votre sommeil, beaucoup vous hydrater (pour drainer les toxines), à ne pas sauter de repas et manger à satiété en pleine conscience.