Sommaire
La nature au service de la santé commence par une alimentation saine et une activité physique pour une bonne hygiène de vie. Mais elle se propose, aussi, sous forme de remèdes d’origine végétale : ces formules naturelles ont pour vocation de guérir les maux du quotidien.
La prévention naturelle apporte au corps une immunité. Les traitements à base de plantes soulagent des affections bénignes comme un rhume, un mal de tête, de gorge ou des démangeaisons et s’avèrent souvent très efficaces.
Toutefois, on ne peut choisir tels ou tels médicaments naturels sans avoir été conseillé par un pharmacien ou un professionnel. Leurs conseils tiendront compte, bien sûr, des symptômes, mais aussi de l’état général de santé de l’individu et d’un traitement médicamenteux : il faudra éviter des effets secondaires dus à l’interaction entre certaines propriétés naturelles et des molécules chimiques par exemple.
De plus, avant d’utiliser des médicaments naturels, il est judicieux de se renseigner sur leurs provenances, leur composition et les propriétés de leurs substances naturelles. Attention, peu de marques sont certifiées et seul votre pharmacien ou votre médecin pourront bien vous orienter.
Les médicaments classiques sont issus d’une production en laboratoire et sont composés de principes actifs naturels ou de synthèse, c’est-à-dire contenant des substances chimiques pour un but curatif ou préventif.
Selon le code de la Santé publique, notamment, ils ont l’objectif de restaurer, corriger ou modifier les fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique. Leur fabrication obéit à une réglementation stricte et à une autorisation de mise sur le marché (AMM) dont le délai peut aller jusqu’à 10 ou 15 ans.
Que l’on parle de médicaments naturels ou de médecines douces, il s’agit toujours de pratiques ancestrales issues de traditions transmises de génération en génération : leur lien est une approche thérapeutique par le monde qui nous entoure, par la nature.
Les médecines douces (lien article médecines douces) comme l’acupuncture, l’ostéopathie, la naturopathie agissent sur le corps globalement avec une interaction sur son équilibre. La médicamentation douce cherche également à guérir ou soulager les maux du quotidien physiques ou psychiques de façon naturelle par voie interne.
Le bien-être et le mieux-être sont au centre des consultations et des prescriptions de ces pratiques naturelles dites alternatives. Toutefois, la médicamentation comme la médecine douces sont complémentaires pour participer à une prévention immunitaire et aussi pour accompagner les soins conventionnels de la médecine classique. Pour une pathologie lourde, ces solutions naturelles ne peuvent se substituer à une consultation chez un spécialiste ou un médecin. Ils pourront aviser le patient sur le bien fondé de telle médecine douce ou d’une médicamentation naturelle complémentaire en fonction des soins nécessaires selon les symptômes et le diagnostic.
La médicamentation douce peut donc être une unique médicamentation, ou venir en complément de médecine naturelle ou de médicaments réglementés. On la choisit pour :
Nombreux sont les remèdes naturels proposés pour leurs vertus médicinales. Les élixirs floraux ou minéraux de Bac, les compléments alimentaires, l’oligothérapie, l’aromathérapie, l’homéopathie ou la phytothérapie sont les plus courants. Selon le type de maux ou de besoins, l’un ou l’autre peut être adapté et se présente sous forme de crème, d’onguent, de gélule ou en goutte-à-goutte. À retenir que ces traitements soulagent les symptômes, mais pas la maladie.
Ce soin existe depuis l’Antiquité lorsque les remèdes ou médicaments étaient entièrement d’origine végétale. Leurs propriétés provenant de la feuille, de la fleur, du fruit ou de la racine permettent de soigner des maux précis. Ces médicaments produits à base de plantes traditionnelles s’utilisent en décoction, tisane, pommade ou gélules disponibles auprès de marques spécialisées, en parapharmacie ou en herboristerie. Certains ont une AMM phytothérapie (Autorisation de Mise sur le Marché) qui ne demande pas une preuve d’efficacité, mais qui exige l’indication de la composition exacte sur le produit et une production de qualité. Ces médicaments sont doux, mais certaines substances, selon le type de plantes, peuvent produire des effets indésirables lorsqu’ils sont associés à des médicaments classiques comme les anticoagulants et les contraceptifs, par exemple. Il est important d’être bien conseillé lors d’un achat en prenant en compte des symptômes, des maux et des médicaments pour un individu sous traitement.
Certains médicaments de synthèse reproduisent les propriétés de certaines plantes chimiquement. Ils ne sont pas considérés comme faisant partie de la phytothérapie, ils sont allopathiques avec une efficacité reconnue comme l’aspirine par exemple.
Cette méthode se base sur le rééquilibrage de l’organisme du patient perturbé par certains symptômes d’une maladie. Le médecin homéopathe tient compte de la santé du patient dans sa globalité et pas seulement de sa maladie. Il prescrit un traitement en profondeur, sous forme de granules ou de gouttes, à base d’une substance toxique identique aux symptômes, mais qui diluée combat les mêmes symptômes et stimule le corps. Ce traitement d’auto-guérison a été découvert par Samuel Hahnemann en 1790.Chaque prescription sera différente d’un individu à un autre ayant la même maladie. L’homéopathie apporte de nombreux bienfaits, mais ne répond pas aux besoins des maladies lourdes. Elle soigne un rhume, améliore la qualité du sommeil, réduit des maux intestinaux, soulage des douleurs dentaires, des migraines, agit pour des troubles dépressifs ou sur les effets secondaires d’un traitement de chimiothérapie entre autres.
Toutefois, la médicamentation homéopathique n’est plus remboursable depuis la décision de la Haute Autorité de Santé (HAS) en janvier 2021 qui considère que l’homéopathie n’a pas fait la preuve scientifique de son efficacité.
Extraits de certaines plantes aromatiques par distillation ou par pression, les produits liquides obtenus deviennent des huiles essentielles, des absolus ou des eaux florales. Cette pratique est ancestrale depuis des millénaires. Possédant plusieurs chémotypes, les propriétés des huiles essentielles ont des effets multiples et se distinguent par des concentrations différentes. Les huiles « chémotypées » (HECT) sont produites par des laboratoires qui ont analysé précisément leur structure et donc leurs propriétés prédominantes : bactéricides, antiseptiques, apaisantes, anti-inflammatoires, notamment. Ces huiles de laboratoires sont préconisées pour des maux précis. Les huiles plus artisanales sont juste nommées du nom de la fleur et dédiées à des utilisations plus généralistes sous conseil. Les huiles essentielles sont proposées en gélules, en goutte-à-goutte, par diffuseur, en ovule ou en huile de massage et nécessitent des recommandations individuelles pour leurs utilisations. Leurs vertus diversifiées soulagent et agissent sur le métabolisme, les fonctions cognitives avec des résultats positifs sur le stress, le sommeil, la ménopause, le diabète ou l’hypertension par exemple.
Par contre, les études scientifiques méthodologiques restent insuffisantes pour vérifier l’efficacité des huiles essentielles même si de plus en plus d’utilisateurs reconnaissent leurs bénéfices.
En règle générale, la médecine comme les médicamentations naturelles ne sont que très peu prises en charge par la Sécurité sociale.
Tournées vers une consommation respectueuse de l’environnement, de plus en plus de personnes cherchent à changer leur mode de vie. La prévention et le soin de leur santé sont leur préoccupation, c’est pourquoi ils font le choix de médecines douces et de remèdes naturels plus adaptés à leurs besoins. Votre santé est précieuse et les moyens de la préserver nécessitent d’être avisé. Chez M comme Mutuelle, nous sommes à votre disposition pour toute information complémentaire concernant notre participation forfaitaire aux médecines douces. Il y a toujours une solution pour votre santé dans notre gamme Esprit M !