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Il existe trois formes de lésions d’endométriose :
Si l’endométriose n’est pas traitée, les troubles et douleurs ont tendance à s’aggraver avec le temps. Le risque principal étant l’infertilité puisqu’une femme sur trois qui souffre d’endométriose a plus de mal à tomber enceinte. C’est d’ailleurs dans le cadre d’une consultation pour des problèmes d’infertilité que bien souvent le diagnostic de l’endométriose est posé.
Rappelons toutefois que deux tiers des femmes qui souffrent d’endométriose arrivent à mener leur grossesse à terme, élément positif à souligner.
Deux situations viennent soulager les femmes : la ménopause qui stoppe définitivement les douleurs et la grossesse, une pause durant 9 mois.
Le diagnostic repose sur un bilan médical approfondi, complété par une échographie ou une IRM. Parfois, une cœlioscopie est nécessaire pour confirmer. Les traitements incluent :
Bien qu’elle ne figure pas parmi les ALD dites « ALD30 », l’endométriose peut être reconnue comme une ALD 31. Cela permet une prise en charge à 100% des soins spécifiques à la maladie, sous réserve de critères médicaux précis.
Depuis 2022, une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose a été mise en place pour améliorer le diagnostic, l’accès aux soins et la sensibilisation. Ces efforts visent à mieux accompagner les femmes et à faire avancer la recherche.
Pour en savoir plus, parlez-en à votre médecin ou consultez des ressources fiables comme EndoFrance ou le site du ministère de la Santé.