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Nous ressentons tous et toutes des émotions différentes tout au long de la journée et de notre vie, liées à notre humeur, des événements extérieurs, les aléas et surprises du quotidien.
Une émotion, c’est un mécanisme naturel activé par un stimulus interne ou externe, et régi par la partie du cerveau appelé amygdale (rien à voir bien sûr avec les amygdales de la sphère ORL situées dans la gorge !).
Elle entraîne une réponse physiologique (mouvements, changement du rythme cardiaque…) et une réponse comportementale (fuite, cris…). Dès que le stimulus est loin, l’émotion disparaît.
Les émotions peuvent être positives ou négatives. On compte 4 émotions primaires :
On parle de variabilité et d’intensité d’une émotion. Selon une étude canadienne, les émotions négatives comme la tristesse dureraient plus longtemps que les émotions positives.
Les émotions primaires sont des émotions ancestrales. Elles font partie de l’évolution animale et sont destinées à préserver la survie de notre espèce. C’est grâce à elles que face à un danger, nous fuyons et faisons preuve de prudence.
Les émotions jouent aussi un rôle dans la communication non-verbale et ça dès le plus jeune âge en association avec les expressions faciales.
Nous sommes tous capables de réguler nos émotions de façon consciente ou inconsciente, plus ou moins rapidement. C’est quand une émotion dure ou se dérègle qu’elle peut devenir un problème.
Il est souvent dit que les femmes sont plus instables émotionnellement que les hommes et qu’exprimer ses émotions est un signe de faiblesse. À tort. Les émotions ressenties sont innées et universelles, peu importe notre genre.
Certes, biologiquement, la femme est soumise à plus de changements hormonaux qui favorisent la sensibilité et donc l’expression des émotions.
Mais, il existe autant de variabilités et d’intensités d’émotions chez un homme que chez une femme. C’est dans la construction sociétale, l’éducation et les stéréotypes de genre que tout se joue. Par exemple sur les autres continents : en Egypte comme dans d’autres pays d’Afrique, la tristesse peut s’inscrire dans un rite symbolique comme lors des funérailles qui regroupent des groupes de “pleureuses”; ou au contraire, au Japon, exprimer une joie par un rire peut être perçu comme un manque de raffinement. des émotions comme la tristesse sont ressenties de la même façon mais communiquées différemment.
Vous l’avez compris : ressentir une émotion, c’est important ! Autant faut-il savoir reconnaître les émotions qui s’expriment dans le corps et dans l’esprit.
Une bonne connaissance de ses émotions permet de mieux les réguler, d’entretenir des relations plus épanouissantes, d’avoir une meilleure santé mentale et physique, un sentiment de bien-être et favoriser sa meilleure réussite personnelle et professionnelle.
Lorsqu’elle est ressentie, une émotion s’exprime :
Et vous, êtes-vous conscient de vos émotions ?
Prenez le temps d’observer ce qu’il se passe dans votre corps lorsque vous ressentez une émotion. Tout un processus émotionnel se met en place dans notre corps et surtout dans notre deuxième cerveau qu’est l’intestin.
Cerveau et intestin : même combat donc ! Ces deux centres émotionnels innervés communiquent en permanence. Notre intestin contient pas moins de 200 millions de neurones, autant de récepteurs aux impulsions émotionnelles. Une véritable intelligence gouverne notre ventre, ce que viennent appuyer des expressions telles que “Avoir des papillons dans le ventre” quand on est amoureux ou encore “avoir une boule dans la gorge” quand on est angoissé ou “se sentir léger” quand on est heureux.
Nous l’avons tous fait ! En cas de période de stress, nous nous ruons sur le chocolat (ou tout autre petit plaisir de la bouche). Et bien c’est normal, nos émotions guident nos choix en matière de nourriture.
Attention, leurs effets ne sont que de courte durée et viendront sur le long terme alimenter le cercle vicieux des émotions négatives et les troubles alimentaires.
Depuis toujours, nous utilisons l’art pour exprimer et faire la paix avec nos émotions, une forme de catharsis qui peut s’exprimer par :
Nos émotions s’expriment. Il est plus au moins possible de les gérer ou plutôt d’apprendre à les vivre.
Quand les émotions déraillent, c’est l’amygdale du cerveau qui prend le commandement alors qu’elle ne devrait pas être sollicitée.
Perdre le contrôle de ses émotions peut engendrer des situations handicapantes dans les relations avec soi-même et les autres. C’est le cas des personnes :
Il est naturel et sain de ressentir des émotions, comme le stress, la peur ou la joie. Cependant, lorsque celles-ci perdurent, elles peuvent être la source de maladies psychologiques. Parlez-en à votre médecin : il vous connaît, connaît votre santé, votre corps et saura prendre les bonnes décisions pour vous accompagner dans la gestion de vos émotions.
Quand la gestion des émotions est trop difficile, vous pouvez faire appel à des professionnels de santé. De nombreux thérapies existent :
Il n’y a pas de solution unique pour la gestion émotionnelle. La meilleure des solutions pour réussir à contrôler ses émotions est de trouver l’équilibre qui vous aidera à mieux les vivre et les apprivoiser.
Vous pouvez :
Pour contrôler ses émotions, il faut apprendre à anticiper :
Cela peut paraître complexe, mais être attentif aux émotions des autres comme aux siennes permet de mieux gérer son état émotionnel. Que se passe-t-il chez moi, chez les autres ? Comment les émotions se manifestent-elles ? Quand apparaissent-elles ? Pourquoi ?
Quand vous savez qu’une situation précise vous angoisse, vous pouvez :
Il existe des podcasts sur le sujet, comme celui de change ma vie ou d’ambitieuse heureuse qui permettent de mettre des mots sur des ressentis, de faire tomber les barrières, d’exprimer tout simplement.
Des livres existent, comme la couleur des émotions d’Anna Liéna et son coffret de jeux associé à partir de 3 ans ou le manuel de gestion des émotions de Jacques Regard.