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Entre critères et exceptions, quels sont les actes chirurgicaux reconnus comme nécessaires à l’individu et donc pris en charge par la Sécurité sociale ?
Pour qu’une opération de chirurgie esthétique soit remboursée par la Sécurité sociale, elle doit avoir un caractère pathologique. En cas de séquelles importantes ou de troubles fonctionnels reconnus, ces actes peuvent alors être pris en charge par notre système de santé.
La chirurgie réparatrice, reconstructive et post-bariatrique vise à améliorer les conditions de santé de l’individu ou à réparer certaines de ses fonctions altérées en raison d’une malformation congénitale, d’une blessure, brûlure, morsure, liée à un accident, un traumatisme ou bien à une tumeur.
Une réduction d’au moins 300 grammes par sein en cas d’hypertrophie mammaire (volume des seins trop important par rapport à la morphologie et entraînant par exemple des problèmes de dos)
Une reconstruction suite à une ablation en raison d’un cancer
Une augmentation mammaire lorsque l’asymétrie est supérieure à un bonnet ou que la taille du bonnet est inférieure à A
Une rhinoplastie si la cloison nasale est déviée et/ou qu’un trouble de la respiration est constaté
Une liposuccion spécifique dans le cas où le tablier abdominal du patient recouvre partiellement ou totalement le pubis
À savoir : en cas d’obésité extrême, et considérée comme dernier recours par les médecins, la chirurgie esthétique dite restrictive (pose d’un anneau gastrique ajustable, bypass, ablation partielle de l’estomac) peut alors être prise en charge par la Sécurité sociale.
Les actes de chirurgie esthétique n’étant pas à but thérapeutique (comme un lifting, une injection de botox ou la réduction de la taille du nez) ne sont jamais remboursés par la Sécurité sociale. Toutes malfaçons, insatisfactions ou problèmes mineurs liés (hématomes, nécroses, infections hors septicémie, cicatrices) ne seront pas non plus pris en charge.
En revanche, la Sécurité sociale remboursera les soins en cas de complications graves après une intervention (pour les implants mammaires PIP par exemple) et nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (en cas de septicémie ou d’embolie pulmonaire).
Suite à une consultation préopératoire, le chirurgien esthétique établit un devis et indique les motivations du patient à recourir à l’intervention. Avant l’acte, le patient doit faire une demande d’accord préalable à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.
Le remboursement est accordé si aucune réponse du médecin conseil de l’Assurance Maladie n’intervient dans les 2 semaines suivant l’envoi. Si le remboursement est consenti, l’intervention devra être réalisée dans un établissement de soins conventionné ou bien dans un hôpital public.
À savoir : en cas de refus, il est possible de faire appel de cette décision dans les 2 mois. Un chirurgien plastique sera alors mandaté par la Sécurité sociale pour réaliser une nouvelle expertise.
La Sécurité sociale peut rembourser en partie l’opération de chirurgie esthétique et c’est alors à la mutuelle d’intervenir pour compléter la prise en charge et les autres frais liés.
Une complémentaire santé peut intervenir dans le cadre du remboursement de votre chirurgie esthétique, dès lors que la Sécurité sociale procède à un remboursement de cet acte chirurgical. La mutuelle prend alors en charge tout ou en partie des frais restants liés à l’opération (dépassements d’honoraires, soins, frais d’hospitalisation).
Selon les modalités de votre contrat, les complémentaires santé n’appliquent pas les mêmes niveaux de remboursement (certains taux pouvant aller de 100 jusqu’à 500%).
Il convient alors de vérifier vos garanties pour vous assurer une bonne prise en charge de vos frais de chirurgie plastique et des dépenses de confort (chambre individuelle, pour la personne accompagnante, forfaits; télévision, téléphone, internet…).
À ce sujet, nous optons pour la transparence et en fonction des besoins de chacun chez M comme Mutuelle : découvrez nos offres personnalisées et faites-vous accompagner par nos conseillers.
Quels sont les moyens de financement pour une opération de chirurgie plastique pouvant s’élever d’une centaine à plusieurs milliers d’euros ?
Un projet d’embellissement physique nécessite de débourser une certaine somme. La première ressource financière est donc les économies réalisées pour effectuer l’opération. Seconde option, il est possible de souscrire à un crédit médical pour financer tout ou une partie de l’acte de chirurgie esthétique. Veillez néanmoins à vos capacités de remboursement en cas de prêt personnel, et n’hésitez pas à comparer les offres des différents organismes.
Beaucoup d’établissements privés proposent d’échelonner les paiements (à partir d’un montant atteint) pour le règlement des actes chirurgicaux. Généralement en 3 ou 4 mensualités, la charge financière est alors diluée. Certains demandent tout de fois une caution de départ et des garanties pour la suite. En fonction de la politique financière propre à chaque clinique, des frais supplémentaires peuvent aussi s’appliquer.
À savoir : aucun remboursement n’est effectué par les établissements de santé privés.
M comme Mutuelle vous accompagne dans le choix d’une couverture santé optimale pour la prise en charge d’un soin chirurgical. Que l’acte esthétique soit purement plastique ou considéré comme une opération de chirurgie réparatrice, nos conseillers restent à votre écoute pour vous guider : contactez-les.