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La bronchiolite chez le nourrisson : définition, causes, facteurs de risques et symptômes.
La bronchiolite est le plus souvent bénigne. Pour 80% des cas, cette inflammation est due au virus respiratoire syncytial (VRS) qui touche les petites bronches. Elle est responsable d’une augmentation des sécrétions, d’un rétrécissement et d’une obstruction des voies respiratoires.
Le VRS est très contagieux et se transmet soit d’une personne à l’autre (salive, éternuements, toux), soit par un contact avec les mains et les objets. Les adultes et les grands enfants qui sont porteurs du virus n’ont habituellement aucun signe ou juste un simple rhume.
Cette maladie se manifeste à travers les symptômes classiques d’un rhume et d’une toux qui peuvent s’accompagner de gêne respiratoire. On retient notamment :
Remarque importante : après une bronchiolite, certains enfants présentent des épisodes récurrents de sifflement.
Les soins, recours et préconisations en cas d’infection respiratoire syncytiale.
Pour la majorité des cas, la bronchiolite guérit naturellement au bout de 5 à 10 jours. En revanche, la toux peut persister jusqu’à 4 semaines. En attendant le rétablissement de bébé et pour l’aider à vaincre ce virus, voici ce qui est préconisé :
Il est recommandé de consulter son médecin dans la journée en cas de bronchiolite si bébé est âgé de plus de 2 mois, que son état général est conservé et qu’il continue à bien s’alimenter.
Si les symptômes de la bronchiolite s’aggravent, que la fièvre augmente et que des sécrétions épaisses/jaunes/verdâtres surviennent (surinfection bactérienne), il est indispensable de retourner consulter son médecin au plus vite.
Il est formellement conseillé d’appeler les services d’urgence si votre bébé présente un des cas suivants :
Note importante : en cas d’altération importante de son état général (dort en permanence ou peine à trouver le sommeil, ne joue pas, pleure de façon inhabituelle…), il est recommandé d’appeler les services d’urgence pédiatrique.
En complément des gestes barrières, le Nirsevimab empêche les formes graves de la bronchiolite chez le nourrisson.
Ce n’est pas un vaccin. Il s’agit d’une injection d’un anticorps monoclonal. Le Nirsevimab (Beyfortus® de son nom commercial) est capable de neutraliser le VRS et diminuer de 80% les risques d’hospitalisation et les formes graves. Avec une seule dose pour couvrir la période hivernale, bébé dispose de tous les anticorps pour se prémunir de la bronchiolite.
Il n’y a ni effets indésirables ni contre-indications au Nirsevimab. Les seuls inconvénients mineurs au traitement sont d’ordre physique : une légère douleur lors de la piqûre et une petite boule/rougeur qui peut apparaître au point d’injection.
Ce traitement préventif est fortement conseillé. Il n’est pas obligatoire, et seuls les parents sont décideurs. Le Nirsevimab peut être délivré sur simple ordonnance puis injecté par un professionnel de santé. Pour les nouveau-nés, ce traitement est proposé dès la maternité.
Bon à savoir : suite à l’avis favorable de la Haute Autorité de Santé, ce traitement est pris en charge par l’Assurance maladie à 100% et sans avance de frais.
Découvrons les mesures de prévention et les réflexes à adopter pour protéger bébé et toute la famille.
Pour protéger la santé de bébé et celle de son entourage, il est recommandé de :
La bronchiolite fait partie des maladies respiratoires de l’hiver telles que la grippe ou la COVID19. Pour se prémunir de ces épidémies saisonnières, la vaccination – chaque année – est vivement recommandée. N’hésitez pas à en échanger avec votre professionnel de santé !
Être informé, rester vigilant et bénéficier d’une bonne couverture santé pour bébé protège sa santé et celle de son entourage. Nos conseillers M comme Mutuelle sont là pour vous épauler dans vos démarches et préserver le bien-être de toute la famille.