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En avant-propos, décryptons les différents dispositifs, leur législation ainsi que leur influence marketing et leurs avantages pour les anciens fumeurs.
Ces alternatives au tabac sont très populaires auprès des jeunes. Les industriels ont ciblé ces derniers à travers des campagnes marketing et joué sur la tendance via les réseaux sociaux. Avec leur packaging ludique (sachet ressemblant à un bonbon, couleurs attrayantes, goûts exotiques, etc.), et leur grande disponibilité, ces dispositifs ont inondé le marché. Dans ces formats bien pensés, et aux saveurs originales, les ados sont clairement visés.
En initiant dès le plus jeune âge à la nicotine, les fabricants se sont adressés à une nouvelle cible : les adolescents. Proposés à des prix abordables et facilement distribués (Internet, buralistes…), ces produits nicotiniques ont pour effet de rendre addict. On parle alors de substances psychotropes pour “fidéliser” les ados, l’objectif est de les faire devenir accros.
L’intérêt de ces alternatives au tabac concerne exclusivement les anciens fumeurs qui souhaitent se sevrer. Les jeunes ne sont normalement pas concernés. Dans le cadre d’un parcours santé, et à l’aide de professionnels du métier, les patients sont alors correctement accompagnés. La finalité est bien d’arrêter de fumer et pas de commencer avec ces “jouets de l’industrie”.
Afin de préserver sa santé des méfaits de la cigarette, et notamment pour celle des femmes, arrêter le tabac permet de réduire les risques de :
De la tendance qui se mue en dépendance, les alternatives au tabac modifient l’appétence.
Les pouches nicotine ne sont encadrés par aucune réglementation. En effet, les fabricants n’ont pas l’obligation de déclarer le contenu des sachets nicotinés. Aucune information relative aux nico-pouches n’est donc disponible. Pourtant, les spécialistes de santé alertent sur leurs dangers. Le taux de nicotine indiqué sur l’emballage n’est pas le reflet de la réalité. Ces produits entraînent une plus grande absorption, ce qui accroît fortement le risque de dépendance et d’intoxication.
De nombreux adolescents souffrent de symptômes de sevrage au bout de seulement quelques jours à quelques semaines d’exposition au produit. La dépendance rapide à la nicotine est un facteur important pour déterminer les futurs fumeurs après une période d’expérimentation.
Comme avec un dispositif de vapotage, l’équivalent en nombre de cigarettes est alarmant. Même à un taux de nicotine bas, 9 000 bouffées à 2 % en une semaine correspondent à 18 paquets de cigarettes. En plus des effets néfastes sur la santé, ces dérivés rendent les jeunes particulièrement vulnérables à “l’habitude de fumer”. Par mode, puis par dépendance et enfin automatisme, ces produits les conduisent vers un potentiel tabagisme.
Nota Bene : une enquête de l’Alliance contre le Tabac indique que 17 % des jeunes utilisant des dispositifs de vapotage se sont ensuite tournés vers d’autres alternatives au tabac contenant de la nicotine.
En quoi la nicotine altère-t-elle les fonctions cérébrales chez les jeunes ?
Malgré la dopamine (hormone de la récompense) provoquée par la nicotine, le cerveau n’en est pas épargné. Oui, la nicotine peut nuire à la mémoire et à la concentration ainsi qu’altérer le développement cérébral chez les jeunes. Ainsi, la nicotine peut engendrer des problèmes cognitifs (apprentissage, coordination, etc.) et générer des troubles comportementaux (anxiété, dépression, impulsivité, etc.).
La consommation chronique de nicotine à l’adolescence induit des changements épigénétiques qui sensibilisent la psyché aux drogues. Cesdits mécanismes jouent un rôle essentiel dans la plasticité du cerveau tout au long de la vie. Par ce biais, le métabolisme est influencé. En d’autres termes, la nicotine est une substance psychotrope qui amène à en consommer d’autres.
Quelles sont les alternatives pour se libérer du tabac et de la nicotine ?
Bon à savoir : l’Assurance Maladie ne prend pas en charge ces séances sauf si elles sont pratiquées par un médecin. Quelle que soit sa spécialité, une ordonnance est préconisée. Dans ce cas, comme pour une consultation classique, la session est remboursée en partie par la Sécurité sociale et complétée par votre mutuelle.
Engager une discussion avec les plus jeunes et les informer correctement des méfaits peut les aider à ne pas commencer. Comme expliqué, la tendance et le besoin d’appartenance classent les jeunes dans la catégorie vulnérabilité. L’important est d’échanger et de rester vigilant sur les comportements de votre enfant. N’oubliez pas qu’il est toujours possible de se faire accompagner en faisant appel à des professionnels de santé ou à des institutions spécialisées comme Info Tabac Service.
Les alternatives au tabac comme le snus, pouche nicotine ou l’e-cigarette représentent un danger pour la santé des jeunes. Pour les protéger du tabagisme et de la dépendance à la nicotine, la meilleure solution est l’éducation et la prévention. À travers l’information, il est primordial de les alerter sur les risques liés et de démanteler la communication des industriels. Nos conseillers vous accompagnent pour préserver la santé de votre famille, de l’aîné jusqu’au petit dernier.